Developmental Biographies of Olympic SuperElite and Elite Athletes: A Multidisciplinary Pattern Recognition Analysis
Cette étude multidisciplinaire a utilisé des analyses de reconnaissance de « pattern » pour examiner les biographies de développement de 16 grands champions olympiques et mondiaux britanniques « SUPER-ELITE » et de 16 athlètes internationaux de même niveau n’ayant pas remporté de médailles majeures « ELITE ».
Les entretiens avec les athlètes, les entraîneurs et les parents (260 heures au total) combinaient des méthodes qualitatives et quantitatives approfondies. Une combinaison de données démographiques, de caractéristiques psychosociales, de relations entre l’entraîneur et la famille, la pratique, la compétition et le développement des performances a permis de distinguer les athlètes SUPER-ELITE des athlètes d’ELITE avec une précision > 90%.
Comparés aux athlètes ÉLITES, les athlètes SUPER-ÉLITES se caractérisent par :
(1) Une première expérience de vie négative critique proches d’événements significatifs positifs liés à des compétitions sportives ;
(2) Une importance relative plus élevée du sport par rapport aux autres aspects de la vie, un perfectionnisme plus engagé qui peut même parfois tourner à l’obsession, un égo très marqué et une plus grande détermination dans le champ sportif ;
(3) Une quête de résultat et d’aboutissement basée sur la maitrise, notamment par la mise en œuvre de stratégies de lutte contre le stress et / ou de « préparation totale » pour maintenir et améliorer les performances sous pression ;
(4) Des entraîneurs qui répondent mieux à leurs besoins physiques et psychosociaux ;
(5) La capacité à revenir au niveau après de graves revers de performance à l’âge adulte et des « tournants » de carrière conduisant à une détermination accrue à exceller ;
(6) Un engagement plus marqué dans le sport au cours de leur enfance, une pratique prolongée et beaucoup de compétitions dans leurs activités de prédilection ;
(7) La capacité à améliorer de façon continue leurs performances, sur plusieurs années à l’âge adulte, pour finalement atteindre leur (première) médaille d’or après 21 ± 6 années de pratique.
Ces résultats sont discutés par rapport aux interactions causales potentielles et aux implications théoriques.
Les conclusions présentées dans cet article font partie d’un projet plus vaste parrainé par le sport britannique. Cet examen a mis en évidence la compréhension actuelle de ce que l’on savait et de ce qui était vraisemblablement vrai. Il est clair que le développement des performances des « Super-Élite » ne repose sur aucun facteur singulier, mais sur l’interaction d’une multitude de facteurs, notamment les caractéristiques de l’athlète, de son environnement, de sa pratique, de l’entraînement et de son historique dans le milieu de la compétition. Plus spécifiquement, la revue a identifié un nombre de critères plausibles qui permettent une distinction entre athlètes « Super-Elite » et « Elite » : date de naissance, anthropométrie, physiologie, personnalité, aptitudes psychologiques, lieu de naissance et l’importance accordée au développement précoce, soutien social, interactions entraîneur-athlète, qualité de l’accompagnement de l’athlète, ainsi que l’histoire de chacun en termes de pratique et d’entraînement.
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Que la recherche de la haute performance vous tienne en joie !